Si l'on conçoit que l'inconscient englobe l'infinie variété de nos émotions, perceptions, souvenirs enfouis, pensées refoulées… alors une métaphore qui représenterait cette notion serait pour moi la forêt et ses sentiers.
Dans cette forêt, la flore naît, vit et meurt sur des cycles de multiples générations.
Ainsi, l'évolution de la nature du sol de la forêt a des retentissements sur les plantes qui y puisent leur eau et leurs substances minérales. Quant aux arbres, ils laissent plus ou moins passer la lumière en poussant et de fait, ont une influence sur le développement des plantes qui les entourent. Par leur décomposition également, les végétaux apportent un ferment à la terre qui s'en nourrit, et transmet ces nouvelles substances aux plantes à venir.
Il en est de même pour notre inconscient : tel les plantes et les arbres de la forêt, il puise à la fois dans le terreau de notre passé familial, mais aussi, plus profondément, dans l'inconscient collectif. En effet, notre inconscient ne se nourrit pas seulement de notre propre histoire, mais aussi de l'histoire des parents proches, des ancêtres, et des civilisations dans lesquelles nous grandissons.
Le préconscient définit par Freud, presque émergeant à la surface de la conscience, pourrait être représenté par les plus grands arbres dont les cimes dépassent le niveau de la forêt. Ces arbres sont visibles, dénombrables, quantifiables, tels les pensées ou émotions qui accèdent à notre conscience. Cependant, ces arbres se nourrissent du même terreau que les autres plantes de la forêt.
Les chemins quant à eux, seraient la métaphore des méandres de notre inconscient. Parfois tortueux, ce dernier emprunte des détours dans lesquels notre conscience s'égare. Nos rêves par exemple ou nos lapsus, peuvent emprunter des détours pour signifier un message à notre conscience. Et certains de ces sentiers mènent jusqu'à l'orée du bois, à l'extérieur, à la conscience.
Peu à peu, par l'analyse ou la thérapie par exemple, nous pouvons apprendre à décoder une partie de la carte de cette forêt intérieure, nous familiariser avec ses différentes plantes, ses chemins, ses arbres. Nous pouvons approcher cette vie, toucher sa richesse, et nous sentir plus fort dans le monde extérieur de la conscience.
Dans cette forêt, la flore naît, vit et meurt sur des cycles de multiples générations.
Ainsi, l'évolution de la nature du sol de la forêt a des retentissements sur les plantes qui y puisent leur eau et leurs substances minérales. Quant aux arbres, ils laissent plus ou moins passer la lumière en poussant et de fait, ont une influence sur le développement des plantes qui les entourent. Par leur décomposition également, les végétaux apportent un ferment à la terre qui s'en nourrit, et transmet ces nouvelles substances aux plantes à venir.
Il en est de même pour notre inconscient : tel les plantes et les arbres de la forêt, il puise à la fois dans le terreau de notre passé familial, mais aussi, plus profondément, dans l'inconscient collectif. En effet, notre inconscient ne se nourrit pas seulement de notre propre histoire, mais aussi de l'histoire des parents proches, des ancêtres, et des civilisations dans lesquelles nous grandissons.
Le préconscient définit par Freud, presque émergeant à la surface de la conscience, pourrait être représenté par les plus grands arbres dont les cimes dépassent le niveau de la forêt. Ces arbres sont visibles, dénombrables, quantifiables, tels les pensées ou émotions qui accèdent à notre conscience. Cependant, ces arbres se nourrissent du même terreau que les autres plantes de la forêt.
Les chemins quant à eux, seraient la métaphore des méandres de notre inconscient. Parfois tortueux, ce dernier emprunte des détours dans lesquels notre conscience s'égare. Nos rêves par exemple ou nos lapsus, peuvent emprunter des détours pour signifier un message à notre conscience. Et certains de ces sentiers mènent jusqu'à l'orée du bois, à l'extérieur, à la conscience.
Peu à peu, par l'analyse ou la thérapie par exemple, nous pouvons apprendre à décoder une partie de la carte de cette forêt intérieure, nous familiariser avec ses différentes plantes, ses chemins, ses arbres. Nous pouvons approcher cette vie, toucher sa richesse, et nous sentir plus fort dans le monde extérieur de la conscience.
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