Dans les années d’après-guerre, avec
notamment les travaux de Bettelheim sur l’autisme[1], on a
longtemps considéré que la psychose chez l’enfant découlait d’une relation défaillante
à la mère.
Aujourd’hui cette vision est largement
tempérée par l’évolution des recherches en génétique qui attestent d’une
défaillance neuronale dès la formation du fœtus chez les enfants présentant une
forme de psychose (autisme, schizophrénie, ...). Ces nouvelles découvertes libèrent
les mères (au moins en partie) de la responsabilité (et de la culpabilité que
cette totale responsabilité avait engendrée chez un grand nombre de mères)
d’une psychose chez leurs enfants.
Ce type de réflexion n’exclut cependant
pas que la relation avec la mère, le père, la famille, influe durablement sur
le développement